Résumé :
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Il y a d'abord eu le choc, la sidération, le chagrin. Et puis le sentiment diffus que cela devait finir par arriver - que l'agression mortelle d'une enseignante à Saint-Jean-de-Luz aurait pu se produire un autre jour, ailleurs. « On est nombreux à avoir repensé à des situations limites, où les choses auraient pu très mal tourner », dit Anne, professeure d'anglais dans un collège du sud de la France. Le cas est singulier, évidemment, et le profil de l'élève en cause reste mal connu. Mais le drame intervient alors qu'explosent les troubles psychiques chez les adolescents et que les enseignants, les chefs d'établissement, les psychologues et pédopsychiatres alertent sur une situation grave, sans précédent peut-être - des cas « plus nombreux, plus graves, où la souffrance est plus ancienne...
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